[L'élite] Camp d'entrainement

Dès que Mickel eut accepté Dwesza, Herdwann haussa les épaules, continuant de son infatigable trottinement:

- Si ça peut te faire plaisir...

Intérieurement, il était agacé. Il n'aimait pas être entouré de monde. Plus les soldats étaient groupés, plus ils constituaient une cible facile. Il aurait préféré être à part...

- Bon, il faut savoir que 200 kilomètres en 2 jours, ça fait un peu plus de 4 km/h de moyenne, messieurs. Donc, même si on prend une très gentille moyenne de 10 km/h, sans s'arrêter, on pourrait faire 480 km en deux jours. Donc, vu que là, on est a...

Il se tut un instant, regardant sa montre tout en avançant. Puis soudain il releva la tête et reprit:

- ... Bah on est un peu au-dessus de 15 km/h, c'est-à-dire 720 km en 48 heures. Donc, on aura largement le temps de se poser le derrière de temps à autre, de chasser, de bâfrer et de dormir. Ça vous va ? Je pense que vous pourrez tenir le rythme, non ?

Il jeta un coup d'œil derrière lui pour voir si les autres suivaient et arrivaient... Maintenant qu'ils étaient trois, ma foi...lui, il s'en foutait: le russe et l'autre français pouvaient bien les rejoindre.

_Il devrait être assez loin maintenant je pense Swarf !

_M'ouais...j'espère ! Bon on va bien voir, allons-y ! Prépare tes hommes, ton mato's et on est parti !

Quelques minutes suffirent au groupe de Swarf et à celui de son second pour préparer tout, les armes, les affaires de campement et les véhicules !
Quelques bricoles aussi mais...rien de bien important ! Swarf commençait déjà à rêver, assit au siège passager d'une jeep noir il avait un regard vide, dirigé vers un arbre droit devant, le visage mort, sans aucunes expressions. Il palpait sa petite balle noir et réfléchissait, à quoi ?! Sûrement à la façon dont ils allaient procéder pour tester les recrues de l'élite.
Un soldat première classe se mit au volant et suivit les autres, tranquillement, après tout ils avaient le temps !
Sur la route, longeant une petite forêt, la jeep de Swarf croisa un cerf, il semblant si calme et si pur, Swarf le fixait tout le temps qu'il pouvait, toujours sans rien dire, mais cette fois son regard avait changé...

_Appuie sur le champignon, j'ai une petite idée...il acquiesça un sourire, une petite idée derrière la tête. L'heure de la distraction arrivait, et même pour les deux petits groupes de joggers du dimanche... Vas-y tourne à droite, et fonce, on se fou des autres ils ont la radio s'ils veulent nous joindre !
Le soldat obéissait aux ordres de son supérieur sans broncher, il lui suffisait de conduire, et cela lui était égale ! Il voyait Swarf compresser de plus en plus fort et de plus en plus vite sa petite balle, ce n'était pas quelque chose de normal pour lui...
Une dizaine de minutes s'écoulèrent depuis la déviation de la jeep noire, elle stoppa à la lisière d'un petit bois gardé, Swarf et le soldat sortirent et prirent leurs affaires et autres nécessaires de survie, toujours sans rien dire ! Puis ils allèrent se planquer dans un fourré près d'une vieille cabane détruite par l'âge.

_Ils vont passer ici...

Herdwann s'était rapidement écarté de son groupe, et avait continué à son pas de course. Il avait décidé qu'il se foutait complètement des balises, et que puisque ce Swarf voulait les faire chier comme des bleusailles, eh ben il allait vite comprendre sa douleur, non mais sans blague !

L'officier des FAS était donc en tête, son petit corps avançant rapidement le long de l'itinéraire sur la carte. Silencieux, taciturne, il avançait, avançait, sans se préoccuper de rien d'autre que de la course elle-même. La seule chose qu'il avait remarqué, c'était qu'il était en tête.

Il avait repéré le petit bois où se cachait Swarf sur sa carte, et l'avait défini comme étape. D'ailleurs, il était presque treize heures, et il commençait à avoir la dalle. Le sous-capitaine passa près d'un soldat, qu'il ne se donna pas la peine de saluer, pénétra dans la bpois, puis se mit à ralentir, jusqu'à la simple marche. Il jetait maintenant des regards autour de lui, cherchant...

- Ah, parfait ! Des fruits rouges !

En effet, en s'enfonçant un peu hors du chemin, il trouva des fraises, des framboises et des groseilles sauvages. Récoltant rapidement sa trouvaille, il se releva, et un très léger sourire aux lèvres, chercha à gagner la lisière du bois. Mais bientôt, il tomba sur une vieille cabane.

- Boarf...Pourquoi pas ?

Ayant tout exprimé avec cette interrogation, il entra dans la cabane, jeta un coup d'oeil, mais voyant le toit près à s'effondrer, ressortit et alla s'asseoir le dos à un chêne juste à côté. Il se mit à manger doucement les fruits rouges, prenant soin de les netoyer en les frottant doucement avec la manche; et de temps à autre, il buvait une petite gorgée d'eau.

Et merde !!!!!!!!! s'écria Roman,ils sont partis sans moi!

En effet, le soldat Ridalmodo n'était pas parti avec le groupe, il avait préféré rester avec une cuisinière pour boire quelques verres de Vodka et pour se détendre en sa compagnie dans la chambre de cette dernière!

J'espère qu'ils ne sont pas partis depuis trop longtemps, et que Swarf n'a pas remarqué mon retard, ou je sens qu'il va me prendre la tête celui la, pensa Roman.

Bon allez réfléchissons, comment les rattraper rapidement, et même les devancer ? Ridalmodo regarda autour de lui, il se trouvait dans la cour, déserte, personne en vue...jusqu'au moment ou.....

Ayé, j'ai trouvé, héhé, c'est mon jour de chance !

Hey toi, halte ! cria-t-il.

En effet, a ce moment la, une Jeep traversa la cour avec un son bord une jeune recrue. Une Jeep, un chauffeur, il n'en fallu pas plus pour que Roman trouve une idée pour commencer cette exercice.

Je suis Roman Ridalmodo, soldat d'Elite sous les ordres de Swarf, peut tu me dire depuis combien de temps il est parti ?

Il y a déjà plusieurs heures Monsieur, environ une douzaine je pense, répondit le Soldat.

Très bien, et tu sais ou ils sont partis ?

Bien sur Monsieur, dans cette direction, continua-t-il en montrant du doigt une petite route.

Ok impeccable, tu vas m'y emmener, et me déposer à deux kilomètres du point de rendez-vous.
Mais ne dis rien a Swarf si tu ne veux pas d'ennuis, tu sera récompenser en échange, j'ai des clopes, de l'alcool, et même une cuisinière a mes pieds, dit Roman en souriant.Allez je chope mes affaires et on lève le camp !

Roman monta donc la Jeep qui se mit en route. Celle-ci suivait les traces des véhicules de Swarf et de ses hommes, jusqu'au moment ou, a un petit embrochement, les traces se divisèrent en deux.

Désolé Monsieur, je ne sais plus ou aller maintenant, que dois-je faire ? demanda le chauffeur.

Hummm, rien, je vais descendre ici, et suivre les traces qui vont a droite, je verrai bien, de toute façon, tu m'a déjà bien avancé, et je ne suis probablement plus le dernier ! Et n'oublies pas, motus et bouche cousu !

A vos ordres, Monsieur, ne vous inquiétez pas pour ça !

Roman descendit donc de la voiture et continua a pied, le long de la route. Sur sa carte, une petite clairière devait bientôt apparaitre, c'est donc dans cette direction que Roman décida de continuer.

La voila, murmura-t-il, en approchant des lieux, bon, je vais observer cela à l'abri des regards, on ne sait jamais !

Ridalmodo se dirigea donc derrière un gros buisson, ou il pouvait voir toute la clairière. Au milieu de celle-ci, se tenait une petite cabane, apparait vielle et en mauvais état... et non loin de la, il aperçut une personne, mais étant trop loin pour voir de qui il s'agit, il se décida donc a aller a sa rencontre!

Tiens, mais c'est toi Herdwann, depuis combien de temps es-tu la ? Nous sommes les premiers ou les derniers, dit-il tout en se rapprochant de lui !
Des fruits, belles récoltes, je vais me manger une petite ration que ma gentiment préparer Elodie, heu je veux dire la cuisinière en chef bien sur !

Roman posa donc son sac au sol et commença a manger, tout en observant autour de lui les bois, car cet endroit lui semblait trop calme, bien trop calme à son gout ...

voyant que Herdwann les avaient distancé Mickel dit à Dwesa :

nous allons nous arrêter pour manger et nous reposer OK ?

Ils s'arrêtèrent et commencèrent à chercher quelque chose à manger ne trouvant aucun fruit mickel se mit à chercher une branche de noisetier pour se fabriquer un arc avec la ficelle qu'il avait pris dans son sac... . Il regarda les alentour et ne vit pas de noisetier alors il pris un bout de boit qui ressemblai et qui était flexible
Son arc finit il se mit a chercher du gibier, il vit plusieurs lièvres mais à chaque fois il les loupais, puis au bout de quelques heures il réussi enfin a en tuer un. Il retourna là ou lui et Dwesa s'était séparer . De retour au point de ralliement/séparation il se mit à préparer de quoi faire cuir le lièvre. pendant que le lièvre était entrain de cuir il sorti sa gourde et se mit a boire, il souffla et dit:

que s'est bon de boire de l'eau fraiche après avoir longuement marcher

puis il se mit a penser au différentes balises et à ce qu'il allait surement leur arriver, il vit arriver dwesa avec les main pleines de groseilles et de prunes. Malgré la petite taille du lièvre mickel et dwesa allait bien manger. Après la fin de leur repas il repartir et trouvèrent une vielle cabane surement détruite par l'âge. Mickel s'y approcha et dit à dwesa:

reste là on ne sait jamais ce qui peu nous arriver

Il poussa la porte en boit bouffer par les mite et vit qu'il y avait plusieurs trace de ranger dans la poussière, il en comptais environs trois. S'en aucune raison il ressorti de la cabane :

Nous allons repartir , s'écria t il , les autres sont déjà passer par là .

Herdwann somnolait lorsque Ridalmodo était arrivé, le saluant à grands cris. Il releva sa casquette qu'il avait rabattue sur les yeux, et se redressa, retirant son dos du tronc du chêne.

- Oooaaahhh !!!

Le FAS s'étira longuement, dépliant jusqu'à ses fins et longs doigts pâles. Puis, se grattant la nuque, il regarda Ridalmodo manger.

- Bahhh...à vrai dire, je sais pas depuis combien de temps j'suis là... Et je suis presque certain qu'en arrivant ici, j'étais premier...m'enfin, je m'suis p'têt fait dépassé, pendant que je dormais, hein.

Le regard encore un peu dans le vague, il se releva, et fit quelques pas pour se dégourdir les jambes. Puis il revient, un peu plus réveillé, et s'asseyant face à Ridalmodo, il reprit plus sérieusement:

- Dis-moi, Roman... Franchement, t'en penses quoi, toi, de cet entraînement ? Hein ?

ok a toute à l'heure on se rejoint dans 30 minute ok

mickel s'engouffra dans la foret et se mit a chercher un lièvre ou des oiseaux, il ne mit pas longtemps pour trouver un nid d'oiseaux, mais il était vide alors il se remit à chercher. Il regarda sa montre il lui restait 5 minute avant le point de rassemblement,alors il commença à retourner vers leur campement, par chance sur le chemin du retour il vit un autre nid, heureusement il y trouvât 4 petit œuf.

Dwesa j'ai quasi rien trouvé a pars 4 petit œuf!!!!

et l'eau tu en a trouver j'espère

eh merde...bon j'y retourne mets les œuf a cuire je reviens

"Presque un mois ! Ah punaise, quand je pense que c'est du temps gâché !"

Cela faisait effectivement près d'un mois qu'Herdwann était revenu de l'entraînement, qui ne lui avait somme toute fait guère plus d'effet qu'un simple échauffement.

Et depuis, plus rien. Il avait bien interrogé Swarf à plusieurs reprises, mais celui-ci n'avait rien voulu lui dire de l'avancement de la situation. Le commandement des Forces d'Assaut Spéciales avait, il y avait une semaine, contacté Herdwann. Et dès lors, son retour avait été programmé, car cette mission semblait désormais bien lointaine.

Ce matin-là, donc, Herdwann attendait à l'entrée du camp, ses sacs d'armes et de vêtements avec lui. Il ne laissait rien derrière lui. Il avait salué chacun des hommes de la mission, puis avait passé sa dernière nuit dans le camp. Il s'était levé très tôt pour prendre ses affaires, réveillant l'armurier.

Au loin, sur la route de terre, un nuage de poussière se soulevait.

- Ah ! Voilà mon billet de sortie.

Une jeep militaire vert-de-gris, sans insigne ou immatriculation, s'arrêtât à l'entrée du camp. Le chauffeur ne dit pas un mot, et Herdwann chargea rapidement ses affaires, puis s'installa sur le siège passager avant. Le véhicule démarra, et s'éloigna vers la piste d'atterrissage la plus proche, où attendait, moteurs tournants, un transporteur militaire sans insigne ou immatriculation.

Herdwann n'accorda pas un regard au camp qui rétrécissait derrière lui. Il n'allait plus rester inactif, maintenant...